D’une allégorie furtive à une simple ébauche, quand une idée frappe à la porte, il faut lui ouvrir. Car paradoxalement on peut se triturer l’esprit pendant des heures sans que rien ne se passe ou bien que quelque chose d’inexplicable se produise en un instant, cela s’appelle l’inspiration. En tant que compositeur autodidacte, je démarre toujours d’une page blanche sans boucle, sans séquence, quelle soit rythmique ou rythmico-mélodique. Je ne construit jamais un morceau à partir d’une batterie non plus. Je pars plus volontiers d’une ambiance, d’une impression qui peut à peut m’investit et devient une histoire à raconter. Puis je sculpte cet univers onirique qui devient matière sonore. L’idée peut démarrer d’un simple son, d’une suite d’accords au piano, d’une mélodie qui me vient en tête et se précise petit à petit ou bien tout simplement d’une improvisation à base d’éléments de percussions. Clairement je ne me fixe aucunes règles préétablies, ce qui me donne le privilège de les modifier à tout moment.
J’ai mis ici quelques extraits de travail qui évolueront ou resteront en l’état en fonction de l’évolution de mon idée de départ …