Monitoring Specialist

J’ai eu l’immense chance d’être choisi par TC ELECTRONIC et de représenter la marque en France pendant 20 ans. Outre les fabuleux standards de la marque Danoise dont le System 6000 nous avions également un partenariat de développement et de distribution avec une autre marque phare Danoise DYNAUDIO ACOUSTIC. Le multicanal démarrait et TC développa le 1er système d’écoute de monitoring en réseau avec calibration par software dédié.

Ce challenge technologique m’interpella au plus au point et je m’investit totalement dans l’intégration de systèmes et des exigences de l’acoustique des studios. J’appris énormément au contact d’acousticiens de renoms.

Quelques années après TC GROUP acquis TANNOY marque Ecossaise inventeur du légendaire haut parleur coaxial en 1927. Leur gamme allant du monitoring haut de gamme à la diffusion PA, élargie encore mon champ d’action. Je quittai le groupe devenu MUSIC TRIBE en 2019.

GENELEC, sous la houlette de OLE JENSEN (ancien collègue TC) me contacte en 2020 afin de re-dynamiser leurs parts de marché sur le territoire Français. Je me retrouve donc à nouveau avec une marque de notoriété mondiale au sein du nouveau distributeur AUDIO-TECHNICA en plein essor du DOLBY ATMOS et autres formats immersifs. L’aventure continue…

Production et créativité

Toute composition en fonction du style de musique, nécessite un choix d’équipement adapté. En studio particulièrement, l’inventivité doit primer au delà des règles préconisées pour la bonne utilisation d’un matériel. Je ne suis pas ingénieur du son à proprement parler mais je sais traiter les sons que j’utilise, enregistrer selon mes choix artistiques, une batterie, des percussions, une voix. C’est à dire produire de la manière dont j’ai envie d’entendre mon matériel sonore. La prise de son est un parti pris comme un mixage, tout dépends de l’artistique choisi. En fait tout choix est respectable et on a le droit d’aimer ou de ne pas aimer. C’est comme la cuisine tout est une question de goût et de sensibilité.

Photographer

Mon père m’a transmis ses gènes de photographe passionné de belles images.
J’ai toujours fait de la photo depuis l’âge de 12 ans comme quelque chose d’instinctif, de naturel. – » Ouvre tes yeux et capte tes moments de vie, chaque seconde est unique » me disait-il tout débutant que j’étais. La photo ne m’a jamais quitté mais m’a toujours demandé moins de pratique que la musique. Héritage génétique ou passion moins forte, un peu des deux certainement. J’ai très jeune été attiré par l’instant magique dans la captation. Chaque moment est unique car d’un instant à l’autre tout change, les attitudes, la lumière, la beauté du sujet, le cadrage, l’exposition, autant de paramètre qui peuvent rendre une image interessante ou quelconque.

Drummer Story

A l’école maternelle je jouais des cymbales d’orchestre pour donner le tempo car dans ma classe personne n’était intéressé ou ne comprenait à quoi cela pouvait servir. Ma mère qui n’était pas musicienne mais dotée d’une grande sensibilité, s’entendit dire par la prof de musique de l’école que j’étais le seul de la classe qui jouait en rythme, et qu’elle devrait m’inscrire à des cours de musique. Ce qu’elle fit en me faisant suivre des cours particuliers de piano et de solfège, j’avais 7/8 ans. Puis après quelques mois, j’ai soudain arrêté, car ces cours avaient lieu en semaine pendant mon unique jour de congé scolaire.Ensuite vers 11 ans, en classe de 6e nous avions des cours de flute à bec, j’arrivais à jouer d’oreille toutes les mélodies que j’entendais ou qui faisaient partie des cours de musique, ce fut un nouvel élément déclencheur. Et puis vers 12/13 ans je me suis mis à taper sur tout ce qui émettait un son percussif: portes de placard, tabourets en bois, bouteilles en verre, tables etc…
Jusqu’à me fabriquer une batterie avec des barils de lessive en carton ( en forme de tonneau à l’époque) renforcés avec du scotch, et avec comme cymbale, un plateau de platine Teppaz, que j’avais démonté du meuble familial au grand désarroi de mon père, car je voulais une chaine stereo et le vieux poste au son mono incluant la Teppaz était devenu obsolète.
À cette époque j’allais régulièrement chez mon copain Franck Proix dont le père Jean-Paul artiste peintre et musicien écoutait et nous faisait découvrir plein de styles musicaux différents Miles Davis, John Coltrane, du Jazz en général, puis Weather Report, Herbie Hancock, en passant par Santana, aussi de la musique africaine, afro-cubaine, de la saoul, Gino Vanelli, CSNY, Magma, Yes , Stravinsky … Comme éveil musical on ne pouvait pas faire mieux.!!

Il y avait chez lui plein d’instruments de percussion, propices à des » boeufs » où nous pouvions nous exprimer. A cette époque Jean- Paul m’encourageait beaucoup a persévérer car il disait que j’étais doué pour le rythme, comprenant très rapidement toutes les « tourneries » qu’il me montrait. Un jour jouant des bongos que j’avais emprunté à un copain dans le préau du collège, un copain de classe me demanda si je savais jouer de la batterie car il voulait former un groupe. L’opportunité était trop belle pour la refuser, je demandai donc à mon père qu’il m’achète une batterie ! La première fut donc une STAR dont je ne me rappelle plus le modèle exact, et arrivai à ma première répétition en m’asseyant dernière des futs pour la première fois. Ce groupe nommé Trépas dura un peu plus d’un an et après quelques concerts nous nous séparâmes. A la suite de cette rupture, un déclic se produisit et me décidais à travailler la batterie sérieusement, j’avais 17 ans. C’est là où je fis une rencontre déterminante dans mon apprentissage avec le regretté Marc Lagrange enseignant les méthodes Dante Agostini.
Pendant ces deux années de cours, je fis d’énormes progrès à son contact, et il me mit sur les bons rails de la rigueur rythmique, j’avais 19 ans et la vie devant moi…


Music Composer

La création musicale est un besoin profond. C’est aussi une thérapie personnelle, une quête permanente vers l’immatériel.
Le moteur créatif est difficilement explicable fait d’impressions, de sentiments, de culture et de savoir faire.

Après de multiples expériences en groupes ou en accompagnant des chanteurs, l’appel de la composition m’est venu soudainement en autodidacte comme une évidence. Je me suis donc acheté mon premier clavier, un Yamaha DX7 un des standards accessible des années 80 ainsi  que des boites à rythme Roland TR707+727,  un premier ordinateur un Commodore 64 puis un Atari 1040 STE la star des musiciens avant les MAC. A l’époque les boucles toutes faites n’existaient pas il fallait donc jouer par pattern ou du début jusqu’à la fin d’un morceau. J’ai eu aussi une batterie électronique Simmons au son si caractéristique pour l’époque et fortement daté aujourd’hui.Puis d’autres synthés ont suivi comme des Roland que j’adore toujours.Les premiers bout de trucs ont donné naissance à des chansons, les voix témoins et les textes ont suivi rapidement…Comme beaucoup d’autres à cette époque j’ai fait beaucoup de maquettes plutôt orientées Pop song anglaise (à écouter dans « Old tapes ») en espérant décrocher un contrat dans une maison de disques. Malheureusement la France est un pays de chanteurs de variété et pas de groupes à de très rares exceptions. Il m’aurait fallu tenter l’aventure à Londres ou à New York, ce que j’ai fait en présentant des chansons aux US grâce à ma copine de l’époque.Mais pour être crédible et exister outre manche ou outre Atlantique, il faut vivre dans les pays en question, être entouré d’une équipe solide, avoir non seulement du talent mais surtout avoir la chance de rencontrer les bonnes personnes, ce qui ne fut pas mon cas. C’est à cette époque que je migrais en parallèle dans le monde de l’audio en ayant la chance de travailler pour des sociétés majeures de l’industrie, qui ont enrichi mon expérience, tout en continuant  mon chemin musical…

Microphone Specialist

En 1992 on me propose par l’intermédiaire de Nicolas Giddings, une position de directeur produits et marketing pour Beyerdynamic. Bien qu’étant déjà dans l’audio pro, je connaissais très peu la marque excepté le M88 ou le M160. Je me suis donc très vite plongé dans l’immense et très performante gamme Beyer tant au niveau de la microphonie filaire, des casques de monitoring et surtout de la HF. Faisant à mes débuts dans la boite le tour du stock, j’interpelle mon patron de l’époque Marco Vifian en lui demandant quel était ce gros rack sur les étagères, il me répondit que c’était de l’UHF et que ce produit était très cher donc à ne pas laisser entre toutes les mains. Je lui répondis qu’on ne risquait pas d’en vendre si ce rack restait sur son étagère. Je décidais donc de faire essayer ce rack UHF U700 comprenant 12 liaisons entre 650 et 850 Mhz à commencer par le les ingénieurs du son et les prescripteurs en télévision. Car à l’époque une seule marque régnait dans ce milieu en HF c’est à dire Sennheiser, le redoutable concurrent allemand. Shure, la marque américaine, avait la main mise sur toutes les scènes du monde avec deux références SM57 pour les instruments et SM 58 pour les chanteurs. Concernant le studio c’était Neumann majoritairement, autre marque allemande et AKG les autrichiens. L’ampleur de ma tâche était donc immense mais à force d’abnégation, la chance se présenta à plusieurs reprises et je sus la saisir… En l’espace de deux petites années j’investie , grâce à quelques coups de pouce du destin, mes micros et à ce rack UHF de grande qualité, une multitudes de plateaux et d’émissions de télévision ainsi que nombre de spectacles, de tournées Françaises et internationales comme le world tour de Phil Collins à l’époque très en vue. Grands moments de joie, quelquefois de stress mais avec une grande réussite qui dura près de cinq années.

J’ai beaucoup appris au contact des ingénieurs du sons qui m’ont fait confiance à cette époque et eu la chance de côtoyer des chanteurs et des musiciens de renommée mondiale.

FEILE

Feile fait partie du clan des Arts appliqués avec Jean-Jacques Ipino et Franck Proix, je le rencontre à l’âge de 18 ans lors d’une répétition avec Ipino et Olaf Zalkman organiste féru de musique contemporaine. A cette époque, Feile, est un guitariste, imprégné de Franck Zappa, John Mac Laughlin, Joe Pass ou Paco de Lucia pour ne citer que ses principaux mentors. Nous travaillons ensemble dans plusieurs groupes dont Solcyst avec JJ Ipino et Didier Orieux, compositeur et arrangeur. Il poursuit ensuite sa route en réalisant son 1er album solo puis continue ses expériences en passant par l’American School of modern music pendant 3 années. Feile travaille désormais sur des projets musicaux personnels inspirés par ses maitres guitaristes.

Feile est aussi un brillant directeur artistique multimédia,  presse, pub, et webmaster, réalisateur de mon magnifique site. Confiez lui vos projets c’est un vrai créateur graphique professionnel qui sublimera toutes vos idées !

GHÂ LAHK SÎ /MAKING OF

GHA LAHK SI s’inscrit dans la continuité de mon imaginaire sous la forme d’un voyage interstellaire, illustré par une succession de tableaux musicaux qui font référence à mon passé, à toutes les périodes musicales marquantes de ma vie et à mon créatif musical contemporain.

C’est un voyage initiatique, d’impressions vécues, d’extrapolations vers un futur chimérique mais aussi inquiétant tel le monde que nous vivons actuellement. La vision métaphorique des étoiles de notre galaxie associée aux créateurs d’univers musicaux représentent chacune un monde musical différent et complémentaire. L’un ne pouvant exister qu’à la suite ou au travers de celui qui le précède, comme une vie qui se déroule en des moments parfois inexpliquées dont nous prenons conscience et reconstituons le chemin que bien des années plus tard.

Tout n’est que synchronicité faite d’instants magiques, d’émotions privilégiées, passant pour des coincidences et s’échappant comme du sable qui s’écoulerait entre nos doigts sans que nous puissions l’arrêter.

Un chemin créatif partagé

GHA LAHK SI est le fruit d’un long chemin créatif et émotionnel commencé seul puis partagé et enrichi grace à mes amis musiciens, ingénieurs du son, ainsi que designer, graphistes, artistes très inspirés, qui m’ont fait l’immense honneur de participer à ce beau projet. Leurs performances magistrales ont beaucoup apporté à mes compositions et arrangements qui n’aurait pu être menés à bien sans leur aide précieuse.

Ce long projet, démarré seul , composé en nomade avec mon Mac et Logic Audio pour seuls compagnons et interlocuteurs n’ayant à cette époque (2016) plus de studio perso ni de lieu d’habitation fixe et approprié . L’idée de départ était de faire une suite à mon opus précédent, Rituels, édité partiellement mais pas en totalité et toujours resté en attente. Rituels un projet composé quinze ans plus tôt s’inspirant des cultures musicales des ethnies du monde, civilisations pour la plupart que je n’avais jamais visitées autrement que part mes écoutes de ces musiques et par mon imaginaire. Ghâ Lahk Si ce nouveau projet qui n’avait pas encore de titre, s’est construit au fil des semaines et des mois comme un voyage au milieu des étoiles symbolisant chacune un univers musical, l’ensemble parcouru dans un vaisseau spatial. La symbolique principale étant une parabole allant de la création, de la vie que nous vivons ou que nous extrapolons sous forme d’amour, de rêves, de merveilles, de beauté, mais aussi de peurs, de choses réelles, dures, nous emmenant jusqu’à la mort et à la renaissance.

Des styles non exhaustifs

Comme Rituels je voulais que Ghâ Lahk Sî soit conçu comme une suite musicale mais encore plus aboutie à savoir sans interruption pour l’auditeur. La fin de chaque morceau se terminant sur un accord ou une note annonçant l’enchainement de la tonalité du morceau suivant. Les styles de musiques abordées ne sont pas exhaustifs de nos civilisations mais ce sont ceux que j’aime, qui m’ont marqué et que je maitrise le mieux. Une fois le canevas principal tracé, j’ai composé au fur et à mesure des morceaux au gré de mon inspiration, y ajoutant des pièces musicales composées auparavant mais dont l’intégration dans ce projet devenait une évidence. Quand cette suite à commencé à ressembler à quelque chose, je l’ai faite écouter à mes amis proches, musiciens compagnons de routes et d’expériences musicales.

L’implication sans faille de mes compagnons

Tout d’abord Marcel Mérino mon ami de toujours musicien et brillant ingénieur du son,  afin d’avoir son avis éclairé sur ce nouvel opus. Il m’a encouragé à continuer et m’a proposé de faire des prises de sons supplémentaires dans son studio  Enregistrement des voix, prises de batterie acoustiques difficiles à faire seul surtout quand on joue, ainsi que d’autres instruments si le besoin se présentait.

Ensuite j’ai  demandé à Jean-Jacques Ipino, avec qui j’ai partagé plein de groupe, bassiste, compositeur, arrangeur, de concevoir certaines parties orchestrales  en 7.1, devenue une de ses spécialités.

Puis  j’ai sollicité Jean-Yves Pénafiel, chanteur, metteur en scène, coach, imprégné des musiques du monde, compagnon de création depuis 20 ans, d’inventer des parties vocales dans des langues imaginaires domaine dans lequel il excelle.

Je voulais aussi une partie improvisée dans cet album, j’ai donc proposé à Blaise Mérino,  bassiste, compositeur et adepte de la musique improvisée( également le fils de Marcel ) de venir travailler au studio avec moi. Nous avons enregistré près d’une heure d’impro basse/percussions dont j’ai extrait les 10 meilleures minutes afin d’en faire une pièce intitulée « Stay alive » sur l’album. J’y ai  ensuite rajouté des synthès afin de l’intégrer à la couleur générale du projet.

Quelques temps après et au hasard d’échanges et de conversations, un immense guitariste me proposa de venir me donner « un coup de main » par amitié. Sylvain Luc arriva donc un matin au studio avec quelques guitares dont une magnifique 12 cordes qui amena une couleur tout à fait appropriée. Sans avoir écouté à l’avance  une note de mon projet, Sylvain s’imprégna instantanément de mes climats, créant, tissant merveilleusement  en grand maitre guitariste qu’il est des parties  magnifiques.

Finalisation en multicanal

Après de longs mois de construction, le temps du mixage arriva comme une suite logique à cette aventure. Nous avons donc commencé à travailler sur le mixage stereo avec Marcel  en organisant près de 100 pistes enregistrées dans LOGIC, ce qui n’a pas été une mince affaire vu que je complétais mes arrangements si le besoin s’en faisait sentir ou effaçait des pistes devenues inutiles.

Parallèlement j’ai commencé à faire écouter le projet à un autre compagnon de route de longue date, Fabrice Sauré, ayant un background  en tant qu’ingénieur du son musique et travaillant depuis un bon moment en mix film. Dès l’écoute du projet en stereo, il fut immédiatement séduit et me proposa de participer à cette aventure, en y amenant ses compétences et ses oreilles avisées notamment, sa grande expérience en immersif.

Dès le début de ce projet le multicanal s’imposait comme une évidence dans mon esprit et en pratique puisque nombre de mes pistes étaient prêtes en 5.1. Nous avons donc commencé à travailler en Dolby Atmos en 2020 sans se douter que ce format allait devenir un des standards en musique après avoir séduit le monde du cinéma.

L’apport du visuel

Pour ce long voyage, il me fallait une illustration qui pose le décor et emmène l’auditeur dès la première image . J’ai donc demandé à mon ami d’enfance Franck Proix, brillant dessinateur, illustrateur, designer, inspiré, de m’inventer un dessin de son coup de crayon magique. Franck étant aussi musicien, il comprit très vite mon univers dont nous partageons beaucoup de références notamment celles des extrapolations de la bande dessinée. Après avoir échangé sur le contenu de ce que je souhaitais, il me fit un dessin magnifique, figure emblématique de mon projet.Et puis Philippe Martin de D-View créateur d’images et de mapping me proposa de collaborer sur un projet vidéo illustrant mes tableaux musicaux, énorme travail vu la durée de mon projet. Egalement je demandais à missP de Little miss design, créatrice artistique et amie de longue date de créer un packaging original pour le support/coffret Blu-Ray disc. Enfin mon ami Feile, guitariste musicien mais aussi webmaster entra dans l’aventure afin de me créer un site web personnel. Nous connaissant depuis de très nombreuses années, il me proposa un plan de site en relation avec les différents moments artistiques et professionnels de ma carrière. Le résultat dépasse de très loin ce que j’espérais.

Nous étions en plein confinement et nous avons eu la chance de mixer dans un auditorium ATMOS très bien réglé . Nous sommes à ce jour très satisfait du résultat, le Blu-ray est en cours de finition et sa sortie est prévue pour le printemps 2022.

Je remercie du fond du coeur tous mes amis qui m’ont aidé et participé à ce beau projet.

* Merci à Michel GEISS pour la photo de Fabrice/Jean-jacques et moi à la console

WORK IN PROGRESS

D’une allégorie furtive à une simple ébauche, quand une idée frappe à la porte, il faut lui ouvrir. Car paradoxalement on peut se triturer l’esprit pendant des heures sans que rien ne se passe ou bien que quelque chose d’inexplicable se produise en un instant, cela s’appelle l’inspiration. En tant que compositeur autodidacte, je démarre toujours d’une page blanche sans boucle, sans séquence, quelle soit rythmique ou rythmico-mélodique. Je ne construit jamais un morceau à partir d’une batterie non plus. Je pars plus volontiers d’une ambiance, d’une impression qui peut à peut m’investit et devient une histoire à raconter. Puis je sculpte cet univers onirique qui devient matière sonore. L’idée peut démarrer d’un simple son, d’une suite d’accords au piano, d’une mélodie qui me vient en tête et se précise petit à petit ou bien tout simplement d’une improvisation à base d’éléments de percussions. Clairement je ne me fixe aucunes règles préétablies, ce qui me donne le privilège de les modifier à tout moment.

J’ai mis ici quelques extraits de travail qui évolueront ou resteront en l’état en fonction de l’évolution de mon idée de départ …